La Cité Diaphane, Anouck Faure

Auteur : Lauryn Libellés :

 

Résumé :

Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.

Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.

Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.

Chronique :

Voici un roman qui m'a laissée à la fois perplexe et frustrée. J'ai eu beaucoup de mal à le terminer et c'est d'autant plus dommage que le début m'avait séduite. Pourquoi ?

L'histoire est assez simple, mais aussi intrigante : sept ans après la disparition de la population de Roche-Étoile, un archiviste est envoyé sur place pour établir le déroulé exact des événements. Sur place, il rencontre une chevaleresse, un forgeron, un fou et une princesse ; alors que la cité est censée être déserte. Il va tenter d'obtenir leur aide pour mener sa tâche à bien, ce qui ne s'annonce pas vraiment facile...

L'ambiance du roman, très sombre, m'a beaucoup accrochée. L'auteure sait comment immerger le lecteur dans son histoire et le conduire là où elle le souhaite. La première partie de l'histoire est savoureuse, j'attendais avec impatience de savoir où elle me mènerait. Puis, quand je l'ai découvert, j'ai été déçue. Je ne pensais pas du tout à ce type de récit et j'avoue ne pas avoir accroché du tout. Mais l'histoire n'est pas seule en cause. Il y a aussi les personnages.

Aucun des personnages ne m'a séduite, je les ai tous trouvés distants, inaccessibles et ternes, alors que plusieurs d'entre eux sont minés par des sentiments puissants. Je n'ai éprouvé aucune empathie à leur égard, aucun sentiment, si ce n'est un profond désintérêt. J'ai du mal à en expliquer la cause exacte. Il s'agit juste de mon ressenti, qui s'est accentué au fil de ma lecture car, plus le temps passait, plus je me lassais de ces personnages qui ne m'apportaient rien.

Au final, lorsque je suis arrivée au moment de la mort du narrateur, le livre m'est presque tombé des mains. Le choix de l'auteure pour prolonger l'histoire en utilisant toujours ce personnage ne m'a pas du tout convaincue, c'était vraiment trop pour moi. Donc, à partir de ce moment, ma lecture s'est avérée pénible et j'ai parfois sauté des passages entiers pour parvenir plus vite à la fin. Qui n'en est pas vraiment une. Je ne retiendrai de cette lecture que la première partie, et son ambiance si particulière. Dommage, surtout pour un roman aussi court.

La Cité Diaphane
Anouck Faure
258 pages
21,90 €





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