Résumé :

Chronique :

Par rapport aux deux précédents tomes, Ordalie se concentre davantage sur l'aspect socio-politique de l'univers créé par l'auteure. En effet, les tensions entre la France et Keltia sont à leur paroxysme et il semble évident que Louis-Philippe veut déclencher une guerre. Nous assistons donc à toute la machinerie qu'il a mise en place pour parvenir à ses fins et aux efforts de Yuri et de ses amis pour le contrer.

De ce fait, le début est assez lent et j'ai eu du mal à rentrer dans le roman, justement à cause du manque d'action et d'événements marquants de toute la première partie. Si les choses changent par la suite, il reste de nombreuses longueurs qui m'ont parfois parue inutiles. Heureusement, l'ensemble de l'histoire est intéressante et le lecteur a hâte de savoir quelle ignominie le roi de France va bien pouvoir inventer pour parvenir à ses fins. À propos de fin, ce tome se termine sur un terrible cliffhanger qui m'a laissée un peu pantoise. En effet, je ne l'ai pas trouvé très logique. Je sais que Louis-Philippe est odieux, mais il poursuit une quête personnelle qu'il place au-dessus de tout le reste, et son geste va à l'encontre de ce besoin incontrôlable. Même s'il a tendance à s'emporter pour un rien, je trouve ce choix bizarre. 

Les personnages que l'on connaît continuent leur évolution dans ce tome, et c'est très plaisant de les voir grandir et mûrir. Il y en a quelques nouveaux, qui viennent étoffer l'histoire, et je les ai trouvés tout aussi réussis que les autres. J'ai toujours une préférence pour ceux du Rail et je continue à éprouver quelques difficultés avec le personnage de Yuri. Je trouve qu'il lui manque un petit quelque chose, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. C'est assez frustrant.

Bref, ce fut une lecture agréable malgré quelques longueurs et un questionnement vis-à-vis de la fin. J'ai hâte de savoir ce que l'auteure nous prépare pour les deux tomes suivants.