Présentation :

Offert par les éditions ActuSF dans le cadre du challenge JLNN, j'espérais que cette nouvelle me réconcilie avec Robert Silverberg. L'effet contraire s'est produit.

Chronique :

J'avoue avoir du mal à trouver mes mots pour décrire mon ressenti vis-à-vis de cette nouvelle, tellement elle m'a déplu. L'histoire peut se résumer à ceci : un mec revient sur Terre pour y rencontrer deux de ses rares habitants, tombe raide amoureux et... je ne vous fais pas un dessin.

Donc voilà, sur six pages et demi (format A4), l'auteur nous présente quelques éléments de l'évolution de l'humanité ainsi que l'introspection du personnage, Hanosz Prime, qui se prépare à une merveilleuse rencontre avec les derniers habitants de la Terre : des immortels condamnés à disparaître avec la destruction prochaine de la planète. Du coup, on s'attend à quelque chose de vraiment formidable et fondamental alors qu'en réalité le soufflé retombe aussi sec avec ce stupide coup de foudre qui donne au héros envie de baiser. Génial la conception de l'amour !

L'idée de départ (l'évolution de l'humanité au travers des siècles) aurait pu être excellente sans cette fin grotesque qui vous oblige à vous exclamer : tout ça pour ça ?! Où l'auteur a-t-il voulu en venir ? Bonne question ! Je ne pense pas relire à nouveau du Silverberg.

Mis à part ça, j'ai trouvé dommage qu'une nouvelle aussi courte recèle autant de coquilles.