La machine de Léandre, Alex Evans
Auteur : Lauryn Libellés :
Résumé :
Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui
n'aspire qu'à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches
pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se
matérialisent au beau milieu de la ville, qu'un incube envahissant se
prend d'affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon
particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve...
d'autant que son collègue, l'éminent Professeur Dowell, a disparu alors
qu'il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d'après des plans
vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en
collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant
qu'énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret
se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?
Chronique :
J’ai découvert l’univers d’Alex Evans grâce à “L’échiquier de Jade”, que j’avais apprécié. Ici, l’auteure reprend son monde steampunk fétiche pour nous embarquer dans de nouvelles aventures, celles de Constance Agdal, professeur pétrie de complexes et incapable de trouver sa place dans un pays qui n’est pas le sien. Ce court roman est suivi d’une nouvelle, “La chasseuse de livres”, situé dans le même univers.
Ce monde mêlant à la fois magie et technologie est toujours aussi intéressant et varié, même s’il est clair que l’auteure ne fait que l’effleurer dans ce livre de 250 pages. C’est dommage, car il recèle un potentiel énorme qu’il serait agréable de voir se développer. C’était aussi le cas dans “L’échiquier de Jade”, et je pense que les lecteurs attirés par les univers fouillés et décrits en profondeur seront déçus.
Malheureusement, cette fois, je n’ai pas été convaincue ni par l’histoire, ni par les personnages. Trop prévisible, le récit ne bénéficie pas de rebondissements capables de surprendre le lecteur, ni même de le tenir en haleine. Pourtant, la base était bonne et, pour moi, le fait d’enfermer le roman dans un cadre si court (180 pages) est en grande partie responsable de mon ressenti. L’auteure ne pouvait guère développer quelque chose de complexe dans un tel format. À côté, la nouvelle paraît mieux construite, mieux exploitée. Dommage !
Les personnages du roman ne m’ont pas plus accrochée que l’histoire. Ils sont insipides, voire creux, et l’héroïne intelligente, bourrée de qualités mais pas très jolie et habillée comme un sac à patates est particulièrement stéréotypée et sans saveur. Encore une fois, celle de la nouvelle est mieux réussie, plus attractive, même si elle a un caractère à lui filer des baffes ! Les dialogues, eux aussi très plats, n’aident pas à apprécier les personnages.
Bref, vous l’aurez compris, ce livre est une déception. Le roman aurait mérité d’être publié à part, dans un format plus long pour lui permettre de réellement s’exprimer et d’approfondir l’univers qu’il défend. Car c’est cet univers, original et complet, qui permettrait aussi d’obtenir des personnages très variés et intéressants.
Dans un tout autre domaine, j’ai noté quelque chose de très désagréable pour la lecture : les coquilles. À voir les mots manquants et les virgules placées en dépit du bon sens, le lecteur pourrait croire que la phase des corrections a été quelque peu oubliée (Ex : “S’ils pensaient tous les deux que trouver ce grimoire, j’avais de bonnes chances d’y parvenir”). Un peu, ça va, mais trop...
Ce monde mêlant à la fois magie et technologie est toujours aussi intéressant et varié, même s’il est clair que l’auteure ne fait que l’effleurer dans ce livre de 250 pages. C’est dommage, car il recèle un potentiel énorme qu’il serait agréable de voir se développer. C’était aussi le cas dans “L’échiquier de Jade”, et je pense que les lecteurs attirés par les univers fouillés et décrits en profondeur seront déçus.
Malheureusement, cette fois, je n’ai pas été convaincue ni par l’histoire, ni par les personnages. Trop prévisible, le récit ne bénéficie pas de rebondissements capables de surprendre le lecteur, ni même de le tenir en haleine. Pourtant, la base était bonne et, pour moi, le fait d’enfermer le roman dans un cadre si court (180 pages) est en grande partie responsable de mon ressenti. L’auteure ne pouvait guère développer quelque chose de complexe dans un tel format. À côté, la nouvelle paraît mieux construite, mieux exploitée. Dommage !
Les personnages du roman ne m’ont pas plus accrochée que l’histoire. Ils sont insipides, voire creux, et l’héroïne intelligente, bourrée de qualités mais pas très jolie et habillée comme un sac à patates est particulièrement stéréotypée et sans saveur. Encore une fois, celle de la nouvelle est mieux réussie, plus attractive, même si elle a un caractère à lui filer des baffes ! Les dialogues, eux aussi très plats, n’aident pas à apprécier les personnages.
Bref, vous l’aurez compris, ce livre est une déception. Le roman aurait mérité d’être publié à part, dans un format plus long pour lui permettre de réellement s’exprimer et d’approfondir l’univers qu’il défend. Car c’est cet univers, original et complet, qui permettrait aussi d’obtenir des personnages très variés et intéressants.
Dans un tout autre domaine, j’ai noté quelque chose de très désagréable pour la lecture : les coquilles. À voir les mots manquants et les virgules placées en dépit du bon sens, le lecteur pourrait croire que la phase des corrections a été quelque peu oubliée (Ex : “S’ils pensaient tous les deux que trouver ce grimoire, j’avais de bonnes chances d’y parvenir”). Un peu, ça va, mais trop...
La machine de Léandre, Alex Evans
Éditions ActuSF
259 pages
18 euros
0 commentaires |