Quand viennent les dragons, Dean R. Koontz
Auteur : Lauryn Libellés : Nouvelles / Novellas
Présentation :
Publiée dans Le Livre d'Or de la Science-Fiction intitulé La Cathédrale de Sang en 1982, cette nouvelle date de 1967. Son titre original est Soft come the dragons. J'avais déjà tenté, à plusieurs reprises, de lire du Dean Koontz et, à chaque fois, je n'avais pas été convaincue. Je me suis dit que le format de la nouvelle me conviendrait peut-être mieux...
Chronique :
Un petit groupe d'humains – 68 hommes – surveille une planète où, bientôt, devraient débarquer les habitants de la Terre pour une colonisation. Seulement, l'endroit recèle un danger aussi réel que destructeur : des dragons. Nul ne peut les regarder sans mourir. Ainsi, les humains doivent se cacher régulièrement dans des sous-sols aménagés afin d'échapper à un sort funeste. Mario Dante, un ingénieur poète à ses heures perdues, aimerait mieux affronter ses monstres en face-à-face, certainement parce qu'il n'a plus rien à perdre depuis la mort de sa femme. Mais son supérieur joue la prudence, d'autant qu'aucun scientifique n'a réussi à découvrir une manière de protéger les yeux des humains contre le regard implacable des dragons.
Le style de Dean Koontz est toujours efficace, dynamique et détaillé au mieux de manière à vous plonger dans le récit. De ce côté-là, je n'ai eu aucun problème, je me suis immergée en très peu de temps dans ce monde étrange dominé par des créatures dont personne n'arrive à capter l'essence. Personne ne comprend ni de quoi elles sont faites, ni pourquoi elles sortent dès que le vent souffle sur la mer. Elles sont un mystère. Ça, c'est le bon côté du récit. Le mauvais, c'est qu'il y a visiblement un sens métaphysique à l'ensemble auquel je n'ai rien capté. D'un coup, à la fin, s'ajoutent aux dragons des vers sur lesquels l'auteur ne donne aucun renseignement, aucun indice, si ce n'est de vous dire qu'ils représentent la Haine. Les dragons, eux, représenteraient la Vérité. Voilà, point. Euh... comment dire ? Moi, ça ne m'a pas parlé du tout, je n'ai pas vu le rapport avec le reste et j'avoue que cette fin très brutale et pour le moins tirée par les cheveux a gâché ma lecture. J'en suis arrivée à la conclusion que, décidément, Dean Koontz n'était pas un auteur pour moi.
La Cathédrale de Sang
Le Livre d'Or de la Science-Fiction, dirigé par Jacques Goimard
Presses Pocket
320 pages
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